Aux trois millions de français qui ont choisi d’exercer leur activité en indépendance viennent s’ajouter tous ceux qui ont un intérêt pour l’entrepreneuriat et qui n’ont pas encore franchi le pas.
Un phénomène qui illustre la mutation de notre marché du travail et la modification des rapports au travail, obligeant les entreprises à se réorganiser.
Sécuriser les créateurs d’entreprise, un engagement du gouvernement
L’exécutif, lui aussi, tient compte de ces évolutions, en témoigne l’engagement récent du gouvernement de mettre en place une assurance chômage universelle, également accessible aux indépendants, autrement dit un filet de protection supplémentaire pour ceux qui se sont lancés et ont créé leur activité.
Ce “filet de protection” était déjà, en septembre 2017, décrit comme un enjeu majeur par Benjamin Griveaux, Secrétaire d’État auprès du Ministre de l’Économie et des Finances, devenu Secrétaire d’État auprès du Premier Ministre et Porte-parole du Gouvernement, à l’occasion du salon SME. A ses côtés, Patrick Levy-Waitz, Président de la Fondation Travailler autrement.
Travail salarié et travail indépendant ne doivent pas être opposés
A la question “Comment créer un climat de confiance pour les indépendants ?”, Benjamin Griveaux répond en insistant sur l’enjeu de développer la culture de l’action, en favorisant la prise de risque, tout en permettant aux entrepreneurs d’accéder à ce filet de protection.
Il insiste par ailleurs sur l’importance de ne pas opposer salariat et indépendance : pour lui, la nouvelle génération est amenée à jongler entre les différentes formes d’emploi et à basculer très simplement d’un travail salarié à une mission en freelance.
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